Ils témoignent

Préserver sa fertilité après un cancer

L'AMP présente-t-elle des risques pour la santé de la mère ou de l'enfant à naître ?

Quelles perspectives en cas d’arrêt total de l’AMP ?

Le fait qu’on me parle de la FIV, ça m’a vraiment soulagée

L’AMP a-t-elle des conséquences sur la santé de l’enfant à naître ?

On a choisi de le dire, assez librement

On ne se rend pas compte que beaucoup de couples ont les mêmes difficultés

Je voudrais dire aux couples qui ont des soucis : faites confiance, acceptez ce petit coup de pouce

Peut-on continuer à avoir une vie normale pendant l’AMP ?

Il faut que le couple communique bien à ce moment-là

Que faire après l’échec d’une tentative d’AMP ?

Beaucoup d’amis ont avoué avoir eu les mêmes problèmes que nous
De fil en aiguille, les examens ont révélé que ma femme avait quelques problèmes, mais que c’était surtout moi qui avait des soucis de fertilité. On ne se rendait pas compte, mais d’autres couples, beaucoup de couples aujourd’hui ont les mêmes difficultés. Beaucoup d’amis ont avoué avoir eu les mêmes problèmes que nous.

C’est comme si le fait que je n’avais pas eu de cycles réguliers depuis longtemps m’avait préparée psychologiquement à être infertile
C’est comme si le fait que je n’avais pas eu de cycles réguliers depuis longtemps m’avait préparée psychologiquement à être infertile. Ça n’enlève rien ni à la déception, ni à la tristesse que j’ai pu ressentir, mais je ne dirais pas que j’ai ressenti de la culpabilité. Je ne me suis pas dit : « je ne suis pas une vraie femme » ou des choses comme ça.

C’est comme un examen chez le gynécologue, ce n’est pas douloureux
La FIV ICSI est une technique où l’on va choisir un seul spermatozoïde pour l’injecter en laboratoire dans un ovocyte et essayer d’avoir un embryon pour ensuite le replacer dans l’utérus de la femme. Avant, on reçoit un traitement hormonal pendant deux mois, et sur la fin, la dernière semaine ou les quinze derniers jours, il y a des prises de sang et des échographies très régulièrement. Pour moi, c’était quasiment tous les jours. On nous appelle le soir en nous disant « voilà, votre taux d’hormones était à tant, donc ce soir il faut faire une piqûre de tant de millilitres », jusqu’à ce que les ovocytes soient considérés comme assez matures pour être ponctionnés. Il y a la ponction et deux jours après, on vient replacer les embryons. C’est comme un examen chez le gynécologue, ce n’est pas douloureux. Ensuite, on attend quinze jours pour savoir si on est enceinte ou pas.

Ce n’est pas limité à deux ou trois couples par-ci par-là
On est allés à des réunions d’information et là surprise, je pensais qu’on ne serait que deux ou trois couples, et il y avait une salle pleine avec cinquante personnes. Et là on se dit « oups ! », apparemment le problème existe à grande échelle, ce n’est pas limité à deux ou trois couples par-ci par-là.